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Moteurs de recherches écologiques | Les acteurs du Web engagés

01/04/2025

L’impact environnemental de vos recherches internet ne se limite pas à la consommation d’énergie de votre PC. Les moteurs de recherches fonctionnent grâce à d’énormes serveurs disséminés dans le monde. Ils sont alimentés en permanence, souvent par une énergie fossile. Ils sont également climatisés en continu, ce qui implique une importante utilisation d’eau

La responsabilité sociétale faisant son chemin dans le monde de l’entreprise, de nouveaux moteurs de recherche ont fleuri pour concurrencer Google, Yahoo ou Bing. Ils proposent une alternative citoyenne dans le but de compenser le poids écologique des piliers du web. L’agence Galopins vous explique tout ce que vous devez savoir sur les moteurs de recherche écologiques.

Quelles alternatives les moteurs de recherche écologiques offrent-ils ?

Faire une recherche sur le web aura toujours une empreinte carbone, mais l’emploi d’un moteur de recherche écologique change vraiment la donne numérique pour l’environnement.

En quoi ces moteurs de recherche sont-ils éco-responsables ?

Les raisons sont multiples : 

  • Les fondateurs suivent une démarche d’éco-conception, c’est-à-dire qu’ils calculent l’impact écologique d’Internet à chacune de ses étapes et via chacun de ses utilisateurs, afin de prévoir des solutions pour en limiter les effets ;
  • Ils optimisent en permanence le fonctionnement de leurs systèmes informatiques pour les rendre plus efficaces et moins consommateurs d’énergie ;
  • Dans la mesure du possible, ils mettent l’accent sur les énergies renouvelables pour alimenter leurs serveurs en électricité (énergie solaire, énergie éolienne ou énergie hydroélectrique) ;
  • Même s’ils essaient de réduire au maximum leur impact carbone, ils ne peuvent pas l’éviter totalement. Ils se rachètent donc grâce à la compensation carbone qui consiste à investir dans des projets environnementaux (plantations d’arbres, programmes de développement d’énergies renouvelables). Le but est qu’en faisant la moyenne, le bilan numérique soit positif ;
  • Ils ont des politiques de protection des données plus strictes que les moteurs de recherches classiques, ce qui préserve davantage votre vie privée ;

Certains vont plus loin dans la promotion de l’économie circulaire en s’engageant à mettre en avant les entreprises et les produits respectueux de l’environnement dans leurs résultats de recherche.

Quels sont ces moteurs de recherche écologiques ?

Si Google règne en maître incontesté sur nos recherches web, de plus en plus d’internautes sont soucieux de leur empreinte carbone. De nombreux moteurs de recherches écologiques font leur apparition, souvent sous un statut associatif à but non lucratif, mais parfois aussi sous forme d’entreprise.

Ecosia est le moteur de recherche vert le plus connu et le plus utilisé dans le monde. Il axe entièrement sa compensation carbone sur la reforestation. Planter des arbres est évidemment une nécessité, mais l’impact écologique n’en sera concrètement visible que sur le long terme.

La France est assez avancée sur le sujet avec la mise en ligne de plusieurs moteurs de recherches éco. Lilo (« généreux » en hawaïen), Ecogine (contraction de « ecological search engine »), Qwant et YouCare sont en effet français.

DuckDuckGo, comme Qwant, accentue son action sur la protection des données et la non-traçabilité des recherches web.

Comment les moteurs de recherche écologiques peuvent-ils fonctionner face aux géants du secteur ?

Quelles sont leurs sources de revenus ?

Il n’y a pas de grand secret magique, les moteurs de recherches éthiques, de même que Google, Bing ou Yahoo, tirent leurs recettes de la publicité :

  • Publicité contextuelle, c’est-à-dire ciblée en fonction de vos recherches internet. Ils sont rétribués en retour à chaque clic ;
  • Publicité display sous forme de bannières sur leurs pages de résultats.

Évidemment, un projet responsable requiert une publicité également responsable.

Que font-ils de leurs bénéfices ?

C’est là que les moteurs de recherche responsables se différencient des moteurs de recherche traditionnels. En effet, ils réinvestissent leurs profits dans des actions environnementales et des projets promouvant l’économie éco-solidaire.

Nous avons vu qu’Ecosia concentre ses actions sur la plantation d’arbres, mais c’est loin d’être le seul projet possible.

Ecogine soutient des associations environnementales d’utilité publique (biodiversité, bien-être animal, protection des océans, etc.).

Lilo reverse également une grande partie de ses revenus à des associations éco-responsables choisies par les internautes dans une liste proposée : SPA, L214, association Petits princes, Terre et humanisme, Terre de liens, etc.

Les moteurs de recherches écologiques investissent dans le développement des énergies renouvelables ou dans la compensation carbone avec l’achat de crédits carbone pour pondérer leurs émissions de Co².

La transparence comme fer de lance

La notion de transparence est fondamentale pour gagner et conserver la confiance des internautes et des partenaires. C’est l’un des piliers de la démarche RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises). Cela permet également aux internautes de mesurer l’impact de leur solidarité grâce à la publication de données concrètes.

Sur leur site, les moteurs de recherche écologiques détaillent très clairement leur mode de fonctionnement, leur empreinte carbone, leur compensation carbone, les associations qu’ils accompagnent et les sommes allouées.

Quelles sont les implications de l’utilisation de moteurs écologiques ?

Les avantages des moteurs de recherche écologiques

C’est indéniable, les moteurs de recherches éthiques sont bénéfiques pour l’environnement :

  • Réduction de l’empreinte carbone des recherches web ;
  • Préservation de la biodiversité ;
  • Promotion de l’économie solidaire.

L’internaute qui utilise un moteur de recherche éthique engage sa responsabilité citoyenne, en :

Les limites des moteurs de recherche écologiques

Les moteurs de recherches écologiques sont en fait des métamoteurs, c’est-à-dire qu’ils fonctionnent grâce aux ressources de Google, Microsoft Bing ou Yahoo. Cela signifie que si Google, Bing ou Yahoo ne sont pas verts, les moteurs de recherches éco qui les utilisent ne le sont pas totalement non plus. 

En revanche, cela est bénéfique pour le SEO, car le référencement de la SERP se base sur les mêmes critères. Par exemple, Ecosia exploite les mêmes algorithmes SEO que Bing et Ecogine les mêmes que ceux de Google. Assez logiquement, une entreprise qui travaille son SEO sera aussi bien positionnée dans les résultats sur Bing que sur Ecosia.

Les détracteurs de ces outsiders leur reprochent essentiellement d’avoir :

  • Moins de fonctionnalités ;
  • Une vitesse de chargement plus faible, notamment pour les requêtes complexes ;

En conclusion

Que vous utilisiez Ecosia, Lilo, Ecogine ou DuckDuckGo, un moteur de recherche responsable vous apportera toujours une présence en ligne plus vertueuse. Leur impact environnemental ne pourra jamais être nul, mais ils mettent tout en œuvre pour faire mieux que leurs aînés !

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